Depuis un mois, j’ai l’occasion de pouvoir découvrir la richesse de la diversité linguistique ici en Nouvelle-Calédonie, non seulement dans le cadre lycéen, mais aussi dans la sphère publique.
Comme un creuset de langues, la Nouvelle Calédonie est composée de trois provinces où se parlent, bien entendu, le français, une trentaine de langues autochtones austronésiennes, plusieurs variétés de créole à base française et des langues des divers communautés ethniques minoritaires, telles que le wallisien, le tahitien, le vietnamien et l’anglais, pour n’en citer que quelques-uns. Il est fascinant de voir et entendre l’interaction de toutes ces langues, qui se côtoient dans un petit espace confiné puisque la Nouvelle-Calédonie n’a ni de grande superficie, ni de population importante.
En y ajoutant mes propres observations et expériences ici, ce journal va explorer les notions concernant la variété linguistique, la mise en valeur des langues locales et régionales, ainsi que l’attitude envers l’emploi de ces langues. En tant qu’observatrice et chercheuse linguistique, j’espère devenir plus consciente du statut de certaines langues et du patrimoine linguistique au fur et à mesure de mon séjour à Nouméa.
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Plage de Thio, Nouvelle-Calédonie |